Le Superéthanol-E85 améliore la qualité de l’air en réduisant de 90 % les émissions de particules fines vs. essence*
Le bioéthanol, produit en Europe, permet de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre de 77% en moyenne / essence**
Le bioéthanol produit en France permet d’éviter 1 million de tonnes de CO² par an, soit l’équivalent de 500 000 voitures sans émissions de CO²
* Source : Étude du Pr. Czerwinski 2017
** Source : ePURE 2021
Contrairement à certaines idées reçues, le bioéthanol français étant produit en grande partie avec de la betterave, il ne présente pas de risque ILUC « Indirect Land Use Change » en anglais. Et pour cause, il n’y a pas eu de réaffectation des sols pour produire la betterave, qui était déjà cultivée pour produire du sucre sur les terres des Hauts de France. Au début des années 2000, concurrencés par les industries sucrières des pays en voie de développement, notamment en Amérique latine, les agriculteurs picards ont cherché des moyens de reconversion de leur activité en utilisant un des produits dérivés de la production de sucre : le bioéthanol.
Aujourd’hui, les sols affectés à la production du bioéthanol concernent 1% de la Surface Agricole Utile française.
En outre, il faut savoir que quand on produit de l’éthanol à base de betterave, on produit aussi de la pulpe pour nourrir les animaux, ce qui évite d’importer des tourteaux de soja d’Amérique du Sud, provoquant de la déforestation et des émissions de gaz à effets de serre. Idem pour les céréales. Pour chaque tonne de bioéthanol de céréales produit, on produit 1 tonne de nourriture animale (drèche) et 1 tonne de CO2 végétal, qui remplace le CO2 fossile dans les boissons gazeuses, par exemple.
La filière française du bioéthanol participe à l’indépendance protéinique du pays : pulpes de betterave ou drèches de céréales, gel hydroalcoolique, carburant, etc. À noter que cette filière représente 8 900 emplois en zones rurales !
